Dave Côté a commencé à écrire en produisant un manuscrit par an et en l’envoyant chez des éditeurs en se disant qu’à la longue, on finirait par le reconnaître et lui accorder une chance. C’est dans un but purement stratégique qu’il a ensuite commencé à écrire des nouvelles : on lui disait qu’il fallait commencer par là. Après ses premières publications dans Brins d’Éternité et dans Clair/Obscur ainsi que ses premiers ateliers d’écriture, il a toutefois vu la réelle importance que les nouvelles littéraires pouvaient occuper dans sa démarche. Il continue donc de laisser place aux personnages qui naissent dans son esprit, comme en témoignent ses nouvelles parues chez Solaris, mais sans perdre de vue son objectif premier : l’écriture de romans. Il a d’ailleurs publié son premier livre chez les Six Brumes, intitulé Noir Azur.
Éric Gauthier
Éric Gauthier a séjourné pour la première fois dans un hôtel il y a longtemps, alors qu’il n’était qu’un enfant innocent. Depuis, il est devenu conteur et écrivain. Ses écrits lui ont valu plusieurs prix : par exemple, son roman Montréel (Éditions Alire, 2011) lui a rapporté le prix Jacques-Brossard et le prix Boréal. Ses écrits lui ont aussi valu d’être invité à divers salons du livre, ce qui l’a obligé à se familiariser avec de nombreux hôtels. Il est allé offrir ses contes jusqu’en France et au Yukon; parfois il était logé chez l’habitant, parfois il devait dormir à l’hôtel. Qu’il raconte sur papier ou sur scène, il aime explorer les recoins étranges de la vie moderne : les pigeons, le métro… les hôtels. Les heures et les jours qu’il a passés dans des hôtels lui ont inspiré des images troublantes et il a choisi de vous les infliger. Abitibien errant, il habite maintenant à Sherbrooke, à distance de marche d’un hôtel.
Guillaume Voisine
Guillaume Voisine est coéditeur et directeur littéraire de la revue Brins d’éternité depuis 2006. Il a publié des nouvelles dans plusieurs fanzines et revues, comme Nocturne, Clair/Obscur, Zinc, Horrifique, Station Fiction, Virages, XYZ et Solaris. Après un long passage sur les bancs de l’UQAM à étudier la littérature, il s’est réorienté vers le génie logiciel, sans pour autant renier son amour des lettres.
Luc Dagenais
« Comme je sais de source sûre qu’un des deux fondateurs de La Maison des viscères complote régulièrement pour prendre le contrôle de la planète et de l’univers, j’ai tout d’abord eu trop peur de dire “non” lorsqu’on m’a proposé d’écrire une novella dans la prochaine anthologie.
Ensuite, c’est la ligne éditoriale — horreur, gore et bizarro — et la liberté de création totale qui m’était offerte qui ont fini de me séduire. »
Ensuite, c’est la ligne éditoriale — horreur, gore et bizarro — et la liberté de création totale qui m’était offerte qui ont fini de me séduire. »
Luc Dagenais est un mutant. Malheureusement, il n’a pas hérité de super pouvoirs à la naissance, mais plutôt d’une barbe qui pousse toute seule, d’un fétichisme pour les mascottes et d’une envie d’écrire qui lui est venue sur le tard. Originaire de Hull, il habite Montréal depuis près de vingt ans. Après avoir occupé divers emplois et fait des études universitaires en cinéma et en histoire de l’art, il est aujourd’hui archiviste de profession. Il partage ses temps libres entre la lecture, la musique, les arts martiaux et, depuis quelques années, l’écriture. Il a publié des textes dans les magazines Solaris et Moebius. Sa nouvelle « La vie des douze Jésus » lui a valu le prix Solaris 2009.
Nicolas Handfield
Nicolas Handfield est bachelier de l’Université du Québec à Montréal en communication et a terminé un certificat en scénarisation cinématographique. Il a été scénariste pour la télévision et travaille maintenant dans le milieu du cinéma. Son premier roman publié, Les Shamans, s’adresse aux quinze ans et plus et son deuxième, Un monstrueux banquet, est sorti en 2012 aux éditions Les Z’ailées.
Daniel Sernine
« J’étais curieux de voir si j’avais dans mon œuvre un texte assez horrible pour La Maison des viscères. Je n’ai rien trouvé d’aussi dégoulinant que ce que j’avais lu dans Agonies, mais il m’a semblé que « Hécate », si on la tordait un peu, pouvait saigner davantage. Je l’ai « gorifiée » un brin, comme je le disais au co-éditeur Alamo, qui a eu la gentillesse de m’accompagner dans cette démarche. Les lecteurs jugeront du résultat... »
Daniel Sernine est l’un des pionniers du fantastique québécois contemporain. Écrivant tant pour les adultes que pour les jeunes, Sernine a publié 37 livres à ce jour, ainsi qu’une centaine de contes ou de nouvelles dans des magazines, des collectifs ou des anthologies, tant en Europe qu’au Canada.
Avec ses trois premiers recueils publiés, Les contes de l’ombre (1978), Légendes du vieux manoir (1979) et Quand vient la nuit (1983), il jetait les bases de son « cycle de Neubourg et Granverger ». Ce cycle s’est développé en un roman pour adultes et douze livres pour jeunes, dont la trilogie constituée du Cercle violet (régulièrement réimprimé depuis 1984), du Cercle de Khaleb et de L’arc-en-cercle (récemment réédité), chacun lui ayant valu un prix littéraire majeur. Quelques novellas relèvent du cycle de Neubourg et Granverger, dont « Hécate à la gueule sanglante », publié à l’origine dans Quand vient la nuit. La présente version de « Hécate à la gueule sanglante » a bénéficié de quelques remaniements et corrections.
Avec ses trois premiers recueils publiés, Les contes de l’ombre (1978), Légendes du vieux manoir (1979) et Quand vient la nuit (1983), il jetait les bases de son « cycle de Neubourg et Granverger ». Ce cycle s’est développé en un roman pour adultes et douze livres pour jeunes, dont la trilogie constituée du Cercle violet (régulièrement réimprimé depuis 1984), du Cercle de Khaleb et de L’arc-en-cercle (récemment réédité), chacun lui ayant valu un prix littéraire majeur. Quelques novellas relèvent du cycle de Neubourg et Granverger, dont « Hécate à la gueule sanglante », publié à l’origine dans Quand vient la nuit. La présente version de « Hécate à la gueule sanglante » a bénéficié de quelques remaniements et corrections.
Ariane Gélinas
« Comme je suis naturellement attirée par les projets insolites et audacieux, je ne pouvais qu'être intéressée par les visées de La maison des viscères. De plus, publier chez cette maison d'édition me permettra de proposer des écrits singuliers, sans la moindre censure ni retenue. Finalement, un éditeur de ce genre n'existait pas au Québec, et je suis très fière de collaborer à ce projet novateur. »
Ariane Gélinas a publié une trentaine de nouvelles et une demi-douzaine d’articles dans des publications comme Solaris, Virages, Postures et Zinc. Depuis 2008, elle est la directrice artistique de la revue Brins d’éternité (www.revue-brinsdeternite.com). Elle termine une maîtrise en création littéraire sur les mémoires de Berbiguier de Terre-Neuve du Thym, à l’UQTR. Son premier livre, L’enfant sans visage, vient de paraître aux Éditions XYZ.
Elle blogue sur http://herelys.blogspot.com/.
Pierre-Luc Lafrance
« Ce qui m’attire dans le projet de La maison des viscères, c’est la décision de donner une place de choix aux textes dérangeants, qu’ils soient gore ou non. De plus, j’aime la liberté offerte par la publication en numérique. Mais, le vrai attrait de cet éditeur, c’est la passion contagieuse de ses dirigeants. »
Pierre-Luc Lafrance se spécialise dans la chasse aux monstres. Depuis 1998, il les traque et les enferme dans la plus sûre prison qui soit : une prison faite de mots et de phrases. Car le meilleur moyen de rendre un monstre inoffensif, c’est d’en faire un personnage de fiction, là où il ne peut plus faire de mal à personne. Il a publié une novella, L’Ombre de la bête, un recueil de nouvelles fantastiques, L’Arracheur de rêves, quatre romans pour adolescents touchant autant à la parodie de conte de fées qu’à l’horreur (Y a-t-il un héros dans la salle?, Y a-t-il un héros dans la salle numéro 2?, Princesse à enlever et Le Pays des Yeux-Morts) et un conte pour enfants Mary la sanglante.
Il blogue sur http://arracheurdereves.blogspot.com/
Jonathan Reynolds
« Ce qui m’a tout de suite intéressé dans le projet de La maison des viscères, est le fait qu’enfin, une maison d’édition québécoise a les tripes de faire dans le gore! »
Originaire de l’Estrie, Jonathan Reynolds écrit des histoires de peur, en nouvelles (dans Solaris, Alibis, Brins d’Éternité, Clair-Obscur, Horrifique, Nocturne, La Petite Bibliothèque Bleue, Le Bilboquet, …), en romans (Ombres, Nocturne), en novellas (La légende de McNeil, La nuit du tueur) et en recueils de nouvelles (Silencieuses et Épitaphes). En plus de donner des nuits blanches aux adultes, il ose s’en prendre aux plus jeunes avec ses romans dans la collection Zone Frousse (Cris de sang, Déguisements à vendre et Pages de terreur), aux Éditions Z’ailées.
Il blogue sur http://aveugle.wordpress.com/